L’atelier Ferragut

Je m’appelle Romain Ferragut, et mon aventure avec le monde de la dorure débuta au printemps 2004, à Marseille.
À l’occasion d’un stage en entreprises, en classe de seconde, L’atelier il Dito Magico m’ouvrit ses portes pour une immersion de deux semaines dans le monde du travail. La beauté des oeuvres, le généreux savoir-faire de Bénédicte Streit et l’atmosphère napolitaine des lieux m’ont tout de suite séduit.
Cet atelier de restauration de bois dorés arborait en abondance des cadres, consoles et sièges anciens, qui guettaient une seconde vie. Je pris goût à la restauration, à donner un second souffle à ces objets malmenés et abimés. Je succombai à cet univers, que je poursuivis de côtoyer tout au long de mes années de Lycée.

L’apprentissage de
la dorure sur bois

Une fois Bachelier en lettres, je montais à la capitale, Paris. Ainsi débuta mon apprentissage au CFA de la Bonne Graine, en alternance à l’atelier P.M Rousseau en création de cadres dans un premier temps, puis à l’atelier Samson, spécialisé en restauration de cadres anciens.
Mon CAP de Doreur à la feuille Ornemaniste en poche, je décidais de poursuivre mon expérience chez la maison Samson, afin de parfaire mon savoir-faire en restauration de bois dorés et surtout en dorure à l’eau. La variété des époques et des patines de ces oeuvres me fascinaient.

Professionalisation
et lorem ipsum

Ma curiosité m’amena ensuite vers l’univers du bâtiment et des Monuments Historiques, et je décidais donc tenter l’expérience avec l’entreprise Mériguet-Carrère, plus propice à la dorure à l’huile. Ambassades, églises et somptueux hôtels particuliers décorés à la feuille d’or rythmaient mon quotidien, parfois à la capitale, puis parfois à l’étranger pour de luxueuses résidences, tel qu’à Londres ou encore New-York.
Après quelques années dans les Monuments Historiques, ma route me mena à travailler pour un antiquaire, Benjamin Steinitz, grand passionné d’art. Une véritable caverne d’Ali Baba d’antiquités s’ouvrit alors à moi, composée de meubles XVIII ème siècle et autres époques, aux provenances prestigieuses. Une opportunité de restaurer des oeuvres uniques et exceptionnelles.

Découverte de
la peinture en lettre

Aux cours de ces dernières années, je me suis pris de passion en parallèle pour la peinture en lettres et la dorure sur verre. Il s’agit en effet d’un métier artisanal et traditionnel, à la minutie pouvant parfois se rapprocher de celle de la dorure sur bois. La dextérité de ce métier ainsi que sa diversité par ses styles, formes et couleurs me fascinent tout autant que la dorure.

Lorem ipsum dolores

Les rencontres d’Andrew Lawrence à son atelier à San Francisco et de Mike Meyer lors d’un workshop « Betterletters » à Amsterdam ont été pour moi un déclic.
Ce qui me guida à m’immerger dans ce monde aux cours de divers stages chez Étienne Renard, Fred Petitdoigt et Ged Palmer au « Luminor SignCo ».
Ainsi, je décidais de réunir ces deux passions, sous un seul et même nom.